Frère Antoine Kowalczyk, O.M.I.
Forgeron de Dieu
1866-1948
Le berceau
La bonne terre de cette région fertile de la Silésie ne suffisait pas à faire vivre la famille nombreuse d’Ignace et de Lucie Zuraszek. Certains de leurs fils devaient apprendre un autre métier.
Antoine, le sixième des douze enfants, avait à peine l’âge lorsqu’il fut envoyé apprendre l’art de forger, non parce que kowalczyk veut dire forgeron, mais parce qu’avec cette qualification, il pouvait trouver du travail dans l’Allemagne voisine. Le jeune n’était pas envoyé au massacre.
Antoine avait appris dans sa famille, depuis sa naissance le 4 juin 1866, quels étaient les droits des parents et ceux de Dieu.
Le travail n’est pas tout
Dans les usines sidérurgiques des villes industrielles de l’Allemagne du Nord, Antoine commence à tremper son caractère. Aux provocations blasphématoires et immorales des autres ouvriers imbus de matérialisme, Antoine répond par sa droiture et ses convictions religieuses. Les ennuis continus lui causent une sorte de nausée dont il veut se libérer tout de suite. Pendant qu’il marche tout bouleversé le long d’une rue d’Hambourg, il se jette à genoux et s’exclame: «Seigneur, mon Dieu, je crois que tu es dans le paradis.» L’heure est venue de changer d’air.
Entracte
Le train qu’il prend pour s’éloigner ne se dirige pas vers sa chère terre natale, mais vers l’Ouest de l’Allemagne, dans la catholique Cologne. Avant de chercher du travail, il se rend par deux fois prier sur le tombeau d’Adolphe Kolping, fondateur d’une association d’ouvriers catholiques. En sortant de l’église, il se dirige vers un quartier situé en périphérie de la grande ville. Il y trouve ce qu’il cherchait: une famille catholique qui l’accueille comme un fils. Les époux Prummenbaum ne lui donneront pas seulement le logement, mais un véritable exemple de droiture. Antoine leur sera reconnaissant toute sa vie. Dans ce refuge de bonté et de foi, le jeune trouvera encore plus. «Tu veux te faire missionnaire?», lui demande un jour la dame. «Mais je n’ai pas fait d’études... et puis j’ai vingt-cinq ans», lui répond-il. «Cela ne fait rien! Je connais des missionnaires qui ont besoin d’hommes voués aux travaux de la mission.» C’est cette même dame qui accompagne Antoine jusqu’à une maison des missionnaires Oblats de Marie Immaculée, dans la Hollande voisine.
Le chemin
Après une brève visite dans sa famille, le jeune entreprend, dans une communauté de missionnaires qui veulent reproduire la communauté du Christ et des Apôtres, le chemin qui devait le conduire loin. Loin non seulement géographiquement, mais aussi sur le chemin de la vertu et de l’amour fraternel. L’arrivée du frère Antoine est une bénédiction. Un sujet comme lui, qui sait travailler le fer et s’occuper des machines, est un don du ciel. Ce qu’il fait, il le fait bien, mais de temps en temps il rappelle au supérieur qu’il rêve de vraies missions; il se voit alors renvoyé avec un aimable «nous verrons!». Une demande urgente se présente et le moment est venu pour le frère Antoine de s’embarquer pour outremer, vers les missions du Nord-Ouest canadien.
Un arrêt brutal
Il arrive finalement en territoire de mission. Dans une mission située au nord d’Edmonton, les missionnaires ont ouvert une école de garçons confiée à des religieuses et un atelier où une machine à vapeur actionne une scierie qui fournit le bois de construction destiné aux missions situées plus au nord. Après à peine une année de travail, un accident brutal, qui lui vaut l’amputation de l’avant-bras droit, met en apparence fin à son entreprise missionnaire. Mais le frère Antoine a en réserve, en plus de son métier de forgeron, une capacité peu commune de s’attirer les grâces spéciales de Dieu et le respect de son entourage.
Les fruits
Les responsables des missions se tourneront encore vers l’humble et laborieux frère pour l’œuvre la plus importante d’une mission. À cette époque même, on ouvre à Edmonton une école pour les jeunes se destinant aux missions. Le frère Antoine y passera le reste de sa vie, jusqu’à l’âge de quatre-vingt-un ans, à donner l’exemple admirable du travail constant et humble, et surtout d’une vie totalement consacrée au service fait avec amour et à la recherche intense de Dieu. S’occuper du chauffage de la maison durant l’hiver, demeurer à la disposition des religieuses de la cuisine, faire l’élevage des volailles, nettoyer les toilettes, entretenir le potager durant l’été; aiguiser les patins des garçons, réparer les bâtons de hockey et demeurer à la disposition des jeunes pour une prière, un mot d’encouragement. Sa joie la plus grande, il la trouve dans la persévérance des jeunes. Voici ce que disait un ancien élève pour illustrer ce qu’était cet homme:
«Même s’il ne venait pas dans nos salles de classe, sauf dans de rares occasions, il entrait dans nos vies de plusieurs façons pour nous aider à former notre caractère. Il parlait peu, utilisant la plupart du temps des phrases incomplètes; il s’exprimait par ses gestes, par une conduite exemplaire qui ne cessait de nous dire : «Voulez-vous faire ce qui plaît à Dieu? Voici la véritable façon.»
« Moi pas instruit, pauvre moi, forgeron de mon âme, moi frère convers, moi toujours dire oui, moi écouter supérieurs, moi prier Sainte Vierge, moi aimer Bon Dieu, moi aider Bon Dieu, moi heureux » (dans son français laborieux)
AUTRES INFORMATIONS
Breton, P.-E., o.m.i., Forgeron de Dieu, Edmonton, 1953, 223 p.
Nadeau, A., o.m.i, Le bon frère Antoine, Richelieu, Québec, 1969, 30 p.
Drouin, E., o.m.i, One Armed Star from the East, Edmonton 1978, 50 p.
GRÂCES ET MIRACLES ATTRIBUÉS AU FRÈRE ANTOINE
"Une simple grotte dénuèe, bâtie dans un coin de paterre". Frère Antoine édifia ce témoignage d'amour à sa Bonne Mère du Ciel.
Nous relatons ici quelques-uns des faits présumés miraculeux attribués au Frère Antoine Kowalczyk, soit durant sa vie soit après sa mort. Nous les rapportons tels qu'ils nous ont été communiqués et sans vouloir, cela va de soi, devancer les jugements de l'Eglise, auxquels nous nous soumettons avec un respect filial.
Guérison d'un cancer
«Depuis 1947, je souffrais de maux d'estomac qui s'aggravèrent toujours pendant l'année 1949. Je souffrais continuellement, surtout pendant la nuit. Toute nourriture me dérangeait. J'avais aussi au côté gauche un endroit très sensible au toucher. Mes vêtements mêmes me causaient du mal. Après plusieurs crises douloureuses, il fut décidé que j'irais à l'hôpital de Vegreville pour consulter le médecin. Je partis le 29 décembre 1949. Après plusieurs examens et rayons X, les médecins décidèrent de m'opérer le 12 janvier. C'était le cancer à l'estomac. Je me recommandais beaucoup au Frère Antoine et portais sur moi un morceau de son scapulaire. On priait aussi beaucoup à mes intentions dans ma communauté et dans ma famille. Au Collège Saint-Jean des prières furent demandées aux élèves. Le matin du 12 janvier, dix messes furent célébrées, tout en implorant l'intercession du Frère Antoine.« Une heure avant le moment fixé pour mon opération je sentis une douleur très vive au côté gauche, douleur qui dura deux minutes environ. Dès que cette crise eut passé, je portai la main à l'endroit sensible mais je ne ressentis aucun mal. D'instinct j'adressai un fervent merci au bon Frère Antoine. J'étais convaincue de ma guérison.« L'opération eut lieu quand même. Mais on ne trouva rien. Gardes-malades et médecins étaient dans l'étonnement.« Je suis certaine que c'est un miracle obtenu par l'intercession du bon Frère Antoine. » (UNE RELIGIEUSE )
Secours financier inattendu
« J'arrivais de l'Est du Canada pour m'établir à Edmonton avec ma famille, au mois de mai 1951. Pour tout avoir, nous possédions une camionnette et nos bagages personnels. Mon premier soin fut de louer un logis. J'achetai aussi pour plus de mille dollars de meubles, promettant de payer sur livraison le lundi suivant. Je comptais emprunter ce montant d'une maison de finances. A ma stupéfaction, on m'annonça qu'on ne prêtait pas pour achat de meubles, à cause des restrictions du gouvernement. Une seule chose me restait à faire: vendre ma camionnette. Dans ce but, mon épouse me suggéra de nous procurer une copie de journal pour y trouver le nom d'un acheteur éventuel. Nous arrêtâmes donc en face d'un débit de journaux. Mais comme mon épouse allait descendre de voiture, je lui dis: « Promettons une offrande à la cause du Frère Antoine pour qu'il nous fasse trouver un bon acheteur. » Et elle partit. Au même moment, une autre voiture s'arrête près de la mienne et le chauffeur s'approche. C'est nul autre qu'un de mes anciens confrères de classe. « Depuis une demi-heure, dit-il, je te cherche; car sachant que tu viens de te louer un logis, je présume que tu auras besoin de meubles... et d'argent. » Nous nous sommes en tendus immédiatement sur le montant qu'il s'offrait à me prêter. Quelle fut la surprise de mon épouse, lorsqu'elle sortit du magasin, son journal à la main! Nous venions d'être subitement tirés d'une épineuse situation... sans avoir à trouver un acheteur... et sans même vendre notre voiture. Comment expliquer que mon confrère ait deviné notre intention... et qu'il nous ait trouvé dans une grande ville pour nous prêter l'argent... à ce moment précis où nous étions dans le besoin? N'est-ce pas l'intervention de Frère Antoine? » (UN JEUNE PROFESSIONNEL)
Les quatre frères soldats
Au cours de la dernière guerre, quatre jeunes Canadiens français, membres de la même famille, s'enrôlèrent sous les drapeaux. Avant de partir pour la guerre, l'un d'eux se rendit au Collège pour recommander sa vie et celle de ses trois autres frères, alors en service outre-mer. Après avoir versé une aumône au Frère Antoine, pour faire brûler des chandelles, il lui demanda si les quatre reviendraient vivants. Sans un moment d'hésitation, le Frère l'assura fermement et lui dit de ne pas s'inquiéter. Il parlait comme une personne qui a la certitude de ce qu'elle affirme. Frère Antoine avait vu juste. Deux de ces jeunes, il est vrai, furent blessés; l'un pendant la campagne d'Italie; l'autre fut le seul survivant d'un avion qui s'écrasa tout en flamme au sol. Mais les blessés se rétablirent et les quatre frères, la guerre terminée, se trouvèrent réunis sains et saufs.
Guérison inespérée
La Supérieure des religieuses chargées des soins domestiques, au Collège Saint-Jean d'Edmonton, tomba gravement malade. Tous les médecins avaient déclaré que l'état de la malade n'offrait aucun espoir. Frère Antoine s'offrit alors à passer la nuit en prières auprès du Saint Sacrement. La nuit même, un mieux imprévu se fit sentir et, quelques jours plus tard, c'était la guérison complète. Les religieuses attribuèrent cette guérison inespérée aux prières du Frère Antoine.
Vois-y, mon Frère Antoine...
(Résumé d'un récit fait par une religieuse concernant sa soeur, religieuse elle aussi, qui fut guérie d'une grave maladie à la suite de neuvaines au Frère Antoine.)
Le 8 juin (1952) je reçus un télégramme m'annonçant la fin prochaine de cette chère Sr. M... et m'invitant à me rendre le plus tôt possible dans l'Est, si je voulais la revoir vivante. Dès le lendemain, 9 juin, je partis. Durant le trajet, plus d'une fois par jour, je faisais ma neuvaine. (A noter que le trajet prend près de trois jours). Prenant la photo du Frère Antoine je le priais, lui disant: «Toi, mon Frère Antoine, avec le Bon Dieu, tu n'étais pas gêné quand tu étais dans ce bas monde; ce n'est pas plus difficile pour toi de m'obtenir de voir ma petite soeur avant qu'elle meurt... Vois-y, mon Frère Antoine, et je te dis que je ne t'oublierai pas.»
« Et je reprenais mon chapelet. Parfois le coeur me faisait mal à la pensée que tout était fini, peut-être... Mais je me cramponnais à ma neuvaine: «Frère Antoine, tu peux m'obtenir cela; je compte sur toi.» Le 12 au soir j'arrivais. «Je montai à l'infirmerie... Ma soeur, à peine reconnaissable, ne parlait qu'avec grande peine et très bas. Elle put me nommer. «A présent que je t'ai vue, dit-elle, ce ne sera pas bien long. Je vais mourir, tu sais.» Déjà elle avait la mort sur la figure. «Laissez-moi vous dire, ici, qu'il y avait de quoi ne pas la reconnaître. Elle qui depuis quelques années pesait normalement 160 livres, n'en pesait plus que 95.
Vers le 15 janvier elle avait pris le lit. Grippe intestinale, haute température, pouls violent. Le mal se changea bientôt en trouble digestifs; plus moyen de rien garder, pas même de l'eau; 59 jours à restituer. Douleurs abdominales atroces, crises aiguës qui lui arrachaient les larmes. Un abcès fit son apparition.« Après toutes les analyses, rayons X, examens, les médecins s'avouèrent incapables et prédirent une fin prochaine. Des fistules se produisirent; une, deux, trois... Un pus fétide et des matières fécales s'en échappaient. Les souffrances étaient continuelles. Le Mercredi saint, la malade avait été transportée à l'hôpital et administrée quelques jours plus tard. «Ma soeur, lui déclara le médecin, vous en avez pour un mois au plus; je ne puis trouver l'origine du mal et je ne peux rien faire de plus... »
«Au mois de mai, elle fut transporté à l'Hôtel-Dieu. Vomissements presque quotidiens, douleurs à l'abdomen, enflure des jambes... Les crises se succédèrent. C'est à la troisième qu'on m'avait appelée. « Je réalisai vite en la voyant que j'avais obtenu une faveur du Frère Antoine. Ma confiance augmenta. Après quelques mots échangés, ma malade me dit: «Je ne sais pas comment cela se fait que j'aie pu te voir avant de mourir». Je la laissai terminer. « Eh! bien, lui répondis- je, je vais te dire une chose, ma soeur. Je fais des neuvaines au Frère Antoine, depuis que j'ai appris ta grave maladie.»
«Qui ça, le Frère Antoine,» demande-t-elle? «C'est un bon, un saint Frère Oblat, pas encore canonisé; mais on s'occupe de sa cause à Rome. C'est un Polonais, pauvre, ignorant; ah! je l'aime pour ça; et qui avait une très grande dévotion à la Sainte Vierge...» « Nous avons donc convenu de commencer une neuvaine au Frère Antoine, pour demander, cette fois, la guérison de la malade, si tel était le bon vouloir de Dieu. Grande surprise dans la communauté de voir que les deux religieuses invoquent un petit frère Oblat de préférence à la Mère Fondatrice, morte, elle aussi, en odeur de sainteté. Je plaçai sur la malade un morceau de vêtement du Frère Antoine. «La malade était toujours dans le même état, incapable de remuer la tête à cause de sa faiblesse. Le cinquième jour, elle eut une crise. Le mal parut s'aggraver. L'infirmière était réellement inquiète et l'aumônier me dit: «Je ne lui donne plus qu'une semaine.» Je gardai confiance et j'encourageai ma malade. Les jours suivants, elle demanda à manger. Les souffrances diminuèrent. Et si l'enflure ne disparut pas tout de suite, elle s'arrêta à l'endroit où j'avais placé la petite pièce d'étoffe.
A la visite suivante du médecin, celui-ci fut des plus étonnés du changement survenu. Il n'en croyait pas ses yeux. Ni les infirmières, ni les religieuses. « Le 12 juillet, un mois après mon arrivée, la malade pouvait se rendre au parloir sur une chaise roulante s'entretenir avec nos parents. Le 25 juillet, le médecin fit une intervention chirurgicale. Il ne put rien découvrir d'anormal. Je quittai ma soeur le 26 juillet. «De retour dans ma mission, je recevais le 5 août une lettre de ma soeur: «Je continue, écrivait-elle, de prier tous les jours le bon Frère Antoine en qui j'ai toujours une grande confiance... Je marche les pieds en dedans et Soeur N... rit bien de moi. J'ai les talons raides; ils sont rétifs après six longs mois de repos; mais avec le temps, la patience et l'exercice, ça va revenir. Je ferai, ajouta-t-elle, cette neuvaine encore longtemps. » « Toute ma reconnaissance au Frère Antoine que j'allai remercier sur sa fosse, à Saint-Albert. » (SŒUR P...)
Protecteur de vocations
A plus d'une reprise, l'intervention du Frère Antoine sauva des vocations. L'un de ses jeunes amis voulait abandonner ses études de junioriste pour entrer à l'Ecole normale. Il en parla au Frère, mais celui-ci l'exhorta à demeurer au Juniorat, lui promettant le secours de ses prières. Toute tentation de découragement disparut. Un autre était venu annoncer au Frère qu'il avait décidé de se marier. « Ne vous mariez pas, dit Frère Antoine, le Sacré-Coeur vous veut prêtre. » Il parvint au sacerdoce.
Un jeune hésitait à revenir au Juniorat poursuivre ses études. Il laissa entendre au Frère Antoine qu'il ne reviendrait pas après les vacances. «Toi revenir, dit le Frère, la Sainte Vierge va te ramener.» Et en disant cela il lui montrait la statue du corridor. «Elle va te faire son Oblat.» Le jeune homme est devenu Oblat en effet
Victime d'une explosion
Dans l'explosion d'une importante raffinerie de pétrole, qui causa la mort de 18 personnes aux Etats-Unis, un homme fut grièvement brûlé de la tête aux pieds. On lui administra les derniers sacrements et l'on gardait peu d'espoir de le sauver. Quelqu'un lui donna de la terre prise sur la fosse du Frère Antoine; on fit aussi des prières au Frère Antoine. La victime s'est rétablie rapidement.
Objets perdus
Une jeune fille avait perdu une somme de $15.00 dollars au cours d'un pique-nique. Elle s'en aperçut plus tard, en se rendant au juniorat de X... et en ouvrant sa bourse pour verser les honoraires d'une messe. «Sûrement dit-elle, que je ne retrouverai jamais cet argent.»
«Non pas, reprend le Père; nous avons un Frère qui retrouve les objets perdus... le Frère Antoine. Demandez- lui et vous allez retrouver votre argent.» De retour chez elle, elle téléphone au presbytère et s'informe si on a trouvé son porte-monnaie. «Mais, oui, lui répond-on; un homme vient juste de le rapporter. C'est le vôtre bien sûr. Venez le chercher.»
Guérison inattendue et subite
Un élève du Collège apprit un jour que son père était atteint d'une maladie presque incurable. Il demande la guérison de son père au Frère Antoine. La première lettre qu'il reçoit de sa famille lui apprend le retour de son père à la santé.
Le feu arrête...
Une religieuse raconte le fait suivant:«La vieille du jour de l'an, à 8 h. 10 a .m. M. le curé arrive au couvent en criant: «Mon église est en feu!» Nous avons regardé par la fenêtre du réfectoire et nous ne pouvions voir l'église tant la fumée était épaisse. (Peu de distance sépare les deux édifices)... Dans l'espace d'une demi-heure toute l'église n'était qu'un brasier. Les hommes sont venus nous avertir que le couvent était menacé... Dans l'espace de 15 minutes toute la maison était vide, de la cave en haut... Nous sentions la chaleur dedans le couvent, car il ventait fort. Avant de laisser la maison une soeur a pensé de mettre sur la fenêtre sa relique du Frère Antoine, en disant «s'il a quelque chose à faire qu'il le fasse tout de suite.» En cinq minutes le vent avait changé de direction. Nous disons toutes que si nous n'avons pas passé au feu nous le lui devons. Les gens qui viennent voir le couvent se demandent tous comment cela se fait que le couvent soit encore debout. Toutes les vitres du côté de l'église étaient craquées. Le papier briquelé (carton bitumé) qui couvre la maison est tout brûlé du côté de l'église. C'est un vrai miracle que nous soyons encore dans le couvent.»
J'ai terminé de mettre sur mon site le lien sur le livre du Frère Antoine Ave, je vous met le lien.
http://mondieuetmontout.com/menu-forgeron-de-Dieu-Fr-Antoine-Kowalczyk-Paul-Emile-Breton.o.m.i.html
Sr Denise Christiaenssens <[email protected]>